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St-Jean-Chrysostome

St-Jean-Chrysostome
Patriarche de Constantinople et père de l'Église

dimanche 13 juin 2010

Dimanche 13 juin 2010 : 3ième dimanche après la Pentecôte


Tropaire de Saint Jean Chrysostome

De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

 

Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique (ton 6)

Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici.

 

Tropaire de la Mère de Dieu

Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles.

 

Tropaire de la Résurrection, ton. 2

Lorsque Tu es descendu vers la mort, immortelle Vie,/ l’enfer fut renversé par la splendeur de ta divinité ;// et, lorsque Tu ressuscitas les morts qui gisaient au fond du tombeau,/ tous les anges dans les cieux se mirent à chanter : « Gloire à toi, Source de vie, ô Christ notre Dieu !//

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit…

Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome (ton 1) :

La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.

 

Kondakion : le Signe de la Théotokos

Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens.

 

Kondakion de la Résurrection, ton. 2

Lorsque Tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant,/ l’enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ;// les morts se sont levés et, en te voyant, la création partage ta joie,+ Adam s’unit à l’allégresse ;/ et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours ! 

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.


Prokimenon en ton 2

Le Seigneur est ma force et mon chant/ et Il s’est fait mon salut.//

V : Le Seigneur m’a châtié et châtié encore pour m’éduquer, mais Il ne m’a pas livré à la mort.


-          Lecture de l’Épitre de l’Apôtre saint-Paul aux Romains (5, 1-10)

Frères, justifiés que nous sommes par la Foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, Qui nous a donné d’avoir accès par la Foi au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre fierté, c’est l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Mais ce n’est pas tout : nous mettons aussi notre fierté dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, la patience une fidélité à toute épreuve, qui à son tour produit l’espérance. Or l’espérance ne déçoit pas, puisque, par l’Esprit saint qu’Il nous a donné, Dieu a répandu son amour dans nos cœurs. En effet, alors que nous étions encore sans cette force, c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour des impies. A peine voudrait-on mourir pour un juste ; pour un homme de bien, oui, peut-être osera-t-on mourir. Mais la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous. Combien plus, maintenant que nous sommes justifiés dans son sang, serons-nous par lui sauvés de la colère. Si, étant ennemis, nous fûmes réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, combien plus, une fois réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ! 


Alléluia en ton 2

Que le Seigneur t’exauce au jour de la tribulation ! Que le Nom du Dieu de Jacob te protège !

V : Seigneur, sauve le Roi, et exauce-nous, le jour où nous t’invoquerons !


Lecture du Saint Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu (6, 22-33)

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !

En ce temps-là, le Seigneur dit : « La lampe du corps c’est l’œil ; si ton œil est sans malice, tout ton corps sera lumineux ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera obscur. Si la lumière qui est en toi est obscure, quelle obscurité ! 

Nul ne peut être l’esclave de deux seigneurs : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il restera attaché à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez être l’esclave de Dieu et de la richesse.  C’est pourquoi Je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez ou boirez, ni pour votre corps de ce que vous revêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne récoltent, ni n’entassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas plus importants qu’eux ? Qui de vous, dans son inquiétude, peut allonger sa taille d’une seule coudée ? 

Et pourquoi vous inquiéter du vêtement ? Regardez les lys des champs, comme ils poussent ; ils ne peinent ni ne filent. Je vous dis que jamais, dans toute sa splendeur, Salomon ne fut vêtu comme un seul d’entre eux. Si donc Dieu vêt ainsi la plante des champs qui se dresse aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne fera-t-Il pas plus pour vous, gens de peu de foi ? Ne vous faites donc pas de soucis en disant : Que mangerons-nous, que boirons-nous, que mettrons-nous ? De tout cela s’inquiètent les nations. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez tout d’abord son royaume et sa justice, et tout cela vous sera accordé. »

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !

L'Homélie de ce dimanche est inspirée des réflexions d'un moine de l'Église d'Orient:

"Un moine de l'Eglise d'orient 

Les évangiles des deux dimanches précédents ont montré que, pour suivre Jésus, il faut abandonner les préoccupations terrestres. Nous nous demandons alors : «Mais de quoi vivrons-nous ?». 

L'évangile du troisième dimanche après la Pentecôte (Matthieu 6:22-33) nous met en garde contre cette inquiétude. Il faut unifier notre vie intérieure, nous dit Jésus : «Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière... Nul ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent... Voilà pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez». Si le Père céleste nourrit les oiseaux de l'air, s'il revêt les lys des champs, qui «ne peinent ni ne filent", de couleurs plus glorieuses que celles de Salomon lui-même, combien plus il veillera à nos besoins ! Ces paroles de Jésus doivent être comprises aver discernement. Il y a des hommes que Notre-Seigneur appelle à le suivre dans la pauvreté absolue. La majorité des hommes, ayant des responsabilités familiales et sociales, doit y faire face par le travail. Notre-Seigneur ne condam ne pas, en ce qui concerne les biens terrestres, une prudence commandée à la fois par la justice et la charité. Mais il condamne l'avarice et une anxiété qui indique un manque de foi. «Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela... Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné par surcroît». Que celui dont la vocation spéciale est de se dépouiller de tout et celui, dont le devoir est d'assurer la vie matérielle des siens aient tous deux confiance : le Père ne les aban­donnera pas, mais ils doivent, l'un et l'autre, chercher avant tout le royaume de Dieu et sa justice, dans leur propre conscience et autour d'eux. Telles sont les deux idées principales - primauté de la recherche du ro­yaume de Dieu, confiance en la bonté du Père par rapport aux besoins de la vie - que nous devrions emporter ce matin de l'église où nous avons entendu lire l'Evangile. 

L'épître (Romains 5:1-10) débute par cette phrase: «Ayant donc reçu notre justification par la foi, nous som­mes en paix avec Dieu, par Notre-Seigneur Jésus-Christ». En effet, «la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ, alors que nous étions pécheurs, est mort pour nous». Mais la mort du Christ n'est pas une assurance de salut pour celui qui ne vit pas conformément au Christ. Si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, «combien plus, une fois réconciliés, serons-nous sau­vés par sa vie». La justification par la foi (et non par nos mérites personnels) est un principe qu'il ne faut jamais perdre de vue. Cette justification doit toutefois se mani­fester par une charité patiente et agissante. «Nous nous glorifions des tribulations parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous fut donné». La foi justifiante n'est pas un résultat final. Elle est le point de départ, la racine des bonnes œuvres."

Bon et saint dimanche dans la paix du Christ !


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