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St-Jean-Chrysostome

St-Jean-Chrysostome
Patriarche de Constantinople et père de l'Église

dimanche 8 août 2010

L'Orthodoxie présente dans le sud-ouest du Québec


La Mission orthodoxe Saint-Jean-Chrysostome débutait ses activités liturgiques et pastorales en février 2010, avec la bénédiction de l'Évêque de Québec Mgr Irénée, aujourd'hui Administrateur de l'Archidiocèse du Canada de l'Église orthodoxe en Amérique.


Depuis, la Mission orthodoxe Saint-Jean-Chrysostome offre aux fidèles orthodoxes et à nos visiteurs la célébration de l'office des Typiques les dimanches matin à 9h30 dans la région de Vaudreuil-Soulanges.


En attendant que le nombre puisse justifier la signature d'un contrat de location pour un local permanent où ériger notre première chapelle, nous invitons nos amis à prier Sainte-Xénia-de St-Petersbourg à intercéder auprès du Seigneur pour nous aider à bâtir son Église dans notre région géographique, et de nous envoyer des fidèles pour faire croître notre communauté.


Pour entrer en contact avec nous, la meilleure façon d'y parvenir est par le courriel à l'adresse suivante: orthodoxie(point)soulanges(arobas)gmail(point)com

samedi 24 juillet 2010

Dimanche 25 juillet 2010


9ème après la Pentecôte, Résurrection, ton. 8; dormition de saint Anne, ton 9,


Tropaire de la Résurrection en ton 8


Du Ciel Tu descendis, ô Dieu de miséricorde ;+ trois jours dans le tombeau Tu souffris de demeurer pour nous délivrer de nos péchés ;/ notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !


Tropaire de Saint Jean Chrysostome :


De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.


Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique, ton. 6 :


Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici.


Tropaire de la Mère de Dieu :


Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles.


Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit…


Kondakion de la Résurrectionen ton 8 :


Ressuscité du tombeau, / Tu as éveillé les morts et ressuscité Adam ; // Eve danse de joie en ta Résurrection+ et les confins de la terre/ célèbrent ton éveil d’entre les morts, ô Dieu de miséricorde !


Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome, ton. 1 :


La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.



Kondakion du Signe de la Théotokos :


Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens.


Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.


Prokiménon du ton 8 (Ps. 75, 12 et 2) :


Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur notre Dieu ;/ vous tous qui l’entourez, apportez-lui des présents ! //


V/ : Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand !


Epître dominical : 1 Corinthiens 3, 9-17


Frères, nous sommes, nous les apôtres, des compagnons de travail au service de Dieu ; et vous êtes le champ cultivé par lui, l’édifice de Dieu. Selon la grâce que Dieu m’a donnée, j’ai posé, en bon architecte, les fondations, et sur cette base un autre édifie : mais que chacun prenne garde à la manière dont il construit. Car personne ne peut poser une autre base que celle qui s’y trouve : Jésus Christ. Sur cette base, on pourra construire avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, de la paille ; mais, au jour du jugement, Dieu révélera ce que vaut l’œuvre de chacun. Elle sera soumise à l’épreuve du feu, qui en établira la qualité. Qui bâtit une œuvre qui résiste à ce feu recevra sa récompense ; mais, si l’œuvre est consumée, on aura perdu sa peine, bien que sauvé personnellement, comme à travers un incendie. N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un détruit ce temple divin, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous.


Alléluia du ton 8 (Ps. 94, 1 et 2) :


Venez, exultons pour le Seigneur ! Acclamons Dieu notre Sauveur !


V/ : Allons en sa présence en le confessant, et acclamons-le au son des psaumes !


Evangile dominical: Matthieu 14, 22-34 (n. trad.)


En ce temps-là, Jésus obligea ses disciples à remonter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive, pendant qu’Il renverrait les foules. Quand Il les eut renvoyées, Il gravit la montagne pour prier à l’écart ; et là, Il était seul, à la tombée de la nuit. La barque se trouvait déjà au milieu de la mer, harcelée par les vagues, car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus vint vers les disciples, marchant sur la mer.Et les disciples, le voyant marcher sur la mer, terrifiés, dirent : « C’est un fantôme ! » et ils crièrent d’effroi. Mais Jésus leur parla et leur dit aussitôt : « Rassurez-vous, c’est Moi, n’ayez pas peur ! » Pierre lui répondit et dit : « Seigneur, si c’est bien Toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Et Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais devant la violence du vent il prit peur et, sur le point de couler, il s’écria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus, tendant la main, le saisit en lui disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu ! » Et lorsqu’ils eurent achevé la traversée, ils touchèrent terre à Génésareth.








dimanche 11 juillet 2010

Dimanche 11 juillet 2010

7e après la Pentecôte


Tropaire de la Résurrection en ton 6 :


Devant ton sépulcre, les puissances des cieux autant que les soldats, / furent frappées d’effroi.// Marie-Madeleine se tenait près du tombeau/ et cherchait ton corps immaculé.// Mais Tu brisas l’enfer sans te laisser vaincre par lui ; + Tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie:/ Ressuscité d’entre les morts, Seigneur, gloire à toi !


Tropaire de Saint Jean Chrysostome :


De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.


Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique, ton. 6 :


Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici.


Tropaire de la Mère de Dieu :


Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles.


Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit…


Kondakion de la Résurrection en ton 6 :


De sa main vivifiante, le Seigneur Source-de-vie, le Christ notre Dieu,+ a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’enfer,/ accordant la résurrection à tout le genre humain.// Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l’univers !


Kondakion de la Résurrection, ton. 5 :


Des enfers où Tu descendis, ô mon Sauveur, + Tu as brisé les portes, ô Souverain, / pour ressusciter les morts, ô Créateur !// Tu brisas l’aiguillon de la mort,+ Adam fut délivré de la malédiction,/ et nous, Seigneur, nous te crions : Sauve-nous, dans ton amour pour les hommes !


Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome, ton. 1 :


La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.


Kondakion du Signe de la Théotokos :


Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens.


Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.


Prokimenon du dimanche en ton 6 :


Seigneur, sauve ton peuple, / et bénis ton héritage !//


Vers toi, Seigneur, je crie ; mon Dieu, ne garde pas le silence envers moi !



Lecture de l’Épître de Saint Paul aux Romains, (chapitre XV, versets 1-7)


Alléluia du dimanche en ton 6 :


Celui qui demeure sous le secours du Très Haut repose sous la protection du Dieu du ciel.


- Il dit au Seigneur : « Tu es mon soutien et mon refuge : mon Dieu, en qui je mets mon espérance ! »



Lecture du Saint Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu,

(chapitre IX, versets 27 à 35)


Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !


En ce temps-là, Jésus était en chemin ; deux aveugles se mirent à le suivre en criant : « Fais-nous miséricorde, Fils de David ! » Jésus arrivé à la maison, les aveugles vinrent à sa rencontre ; Il leur dit : « Avez-vous foi que Je puisse faire cela ? » Ils lui disent : « Oui, Seigneur ! » Alors Il leur toucha les yeux en disant : « Qu’il vous advienne selon votre foi ! » Et leurs yeux s’ouvrirent. Alors Jésus les avertit : « Veillez à ce que personne ne le sache! » Mais à peine sortis, ils en répandirent la nouvelle dans toute cette terre. Tandis que Jésus et ses disciples sortaient (du village), on lui présenta un muet possédé: une fois le démon expulsé, le muet se mit à parler ; et les foules étaient émerveillées et disaient : « Jamais il n’y a eu pareille manifestation en Israël ! » Mais les Pharisiens disaient : « C’est par le prince des démons qu’il expulse les démons ! » Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’évangile du Royaume et soignant dans le peuple toute maladie et de toute infirmité.


Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !



Homélie selon une méditation d'un moine de l'Église d'Occident:


« Chers frères et sœurs !


Que retenir de l’évangile de ce dimanche ?


D’abord une formidable catéchèse de prière pour nous guider dans notre vie spirituelle ; et dans un deuxième temps la prise de conscience qu’en Christ il n’y a pas de cécité et de mutisme spirituels qui ne soient guéris ; dès lors que nous Le reconnaissons comme Seigneur, Pasteur et Maître de notre vie.


Les deux aveugles dont il est question aujourd’hui ne s’y sont pas trompés ; ils sont allés à la suite de Jésus en lui présentant leur état de misère par ce cri « Seigneur Fils de David aie pitié de nous ! ». Et Jésus les toucha, leur toucha les yeux plus exactement ; voulant nous faire comprendre par là que quelles que soient nos souffrances il n’en n’est pas une qui ne trouve pas sa guérison en Lui pour autant que nous nous tournions vers Lui.


La formulation de la prière des aveugles « aie pitié de nous ! » doit être cependant bien comprise ; car nous l’utilisons tellement dans nos offices liturgiques et notre prière personnelle –peut-être de façon un peu routinière -, que nous risquons d’en perdre le sens profond et de passer à côté de sa signification essentielle.


« Aie pitié de nous » sous-entend ce que les termes grec « eleison i mas » et slavon « pomilouï nas » semblent mieux exprimer ; à savoir la miséricorde, la compassion dont le Seigneur use généreusement envers nous. En effet Dieu dans Sa grandeur n’est pas quelqu’un qui regarde de haut sa créature et consent à la prendre en pitié ; non ! Dieu fait preuve à notre endroit d’un amour humble ; d’un amour sans limite ; d’un amour gratuit et sans retenue qui respecte notre liberté puisque c’est libres qu’Il nous a créés et libres qu’Il nous veut.


Si les aveugles ont crié vers Jésus c’est qu’ils avaient foi en Lui ; nous rappelant ainsi que c’est la foi qui nous fait devenir disciples du Christ comme nous il est dit dans l’épître aux Hébreux : « Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent ».


Après les aveugles c’est au tour d’un muet d’être guéri ; à ceci près que l’évangile nous dit qu’il était sous l’emprise d’un démon ; qui le privait donc de la parole ; et que sa guérison n’est intervenue qu’une fois le démon chassé.


De là, il n’y a qu’un pas à faire pour comparer ce qu’a vécu le muet avec une expérience que nous avons tous plus ou moins faite : d’être nous aussi sous une certaine emprise nous condamnant à un mutisme spirituel, nous empêchant quant à lui de nous adresser à Dieu ; toute prière devenant impossible.


Et qu’est-ce qui nous sauve dans des cas pareils ? Bien sûr c’est le Christ, mais Il nous sauve et nous guérit par ce que nous sommes portés et présentés à Lui par l’Église, par la foi de notre communauté ecclésiale ; comme l’a été l’aveugle par son entourage.


N’ayons donc crainte quand il nous arrivera de ne plus pouvoir nous adresser à Dieu comme le muet ; ou bien comme les aveugles si nous sommes victimes de cécité ; mais de cécité spirituelle, au point que nous ne sachions plus voir où est Dieu ; que nous ne sachions plus discerner ce qu’Il veut de nous, de nos vies ; ce qu’Il veut de nous dans notre vie.


Soit nous aurons la force de crier « Seigneur fais-nous miséricorde ! » ; soit nous aurons l’humilité de reconnaître et d’accepter notre faiblesse passagère en sachant faire confiance à l’Église qui nous portera, nous consolera, nous présentera à Dieu pour que par notre complète guérison soit manifestée Sa gloire, et pour que, déjà, le Royaume de Dieu soit annoncé.


Car quand bien même nous ne le conscientisons pas, nous ne sommes cependant pas sans Pasteur… Le Christ voyait-Il et s’adressait-il simplement aux foules qui l’entouraient ? Certes non, Il s’adressait à ceux qui croiraient en Lui ; aux foules de toutes les nations et de tous les temps et Il compatissait et compatira à toutes.


Crions vers Lui ! Invoquons Le et par la foi en Son Saint Nom la force et la santé spirituelles nous seront rendues ! (Act III, 16)


Amen ! »







dimanche 4 juillet 2010

Dimanche 4 juillet 2010



6e dimanche après la Pentecôte


prophète Ezéchiel, école de Tver, 15ème siècle
source


Tropaire de la Résurrection, ton. 5

Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, + Toi qui es né de la Vierge pour notre salut,/ nous te chantons, nous les fidèles, et t’adorons, Seigneur ;// car Tu as bien voulu souffrir en montant sur la Croix pour y subir la mort en ta chair/ et ressusciter les morts en ta sainte et glorieuse Résurrection.//

 

Tropaire de Saint Jean Chrysostome

De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

 

Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique, ton. 6

Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici.

 

Tropaire de la Mère de Dieu

Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit…

 

Kondakion de la Résurrection, ton. 5

Des enfers où Tu descendis, ô mon Sauveur, + Tu as brisé les portes, ô Souverain, / pour ressusciter les morts, ô Créateur !// Tu brisas l’aiguillon de la mort,+ Adam fut délivré de la malédiction,/ et nous, Seigneur, nous te crions : Sauve-nous, dans ton amour pour les hommes !

 

Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome, ton. 1

La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.

 

Kondakion : le Signe de la Théotokos

Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens. 

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. 

 

Prokimenon en ton 5

C’est Toi, Seigneur, qui nous garderas,/ qui nous préserveras de cette génération pour l’éternité ! 

V/ : Sauve-moi, Seigneur, car il n’y a plus de saint, car les vérités ont diminué chez les fils des hommes. 

Lecture de l’Epître de Saint Paul aux Romains, (chapitre XII, versets 6 à 14) 

Mais, pourvus de dons différents selon la grâce qui nous a été donnée, si c'est le don de prophétie, exerçons-le en proportion de notre foi; si c'est le service, en servant; l'enseignement, en enseignant ; l'exhortation, en exhortant. Que celui qui donne le fasse sans calcul; celui qui préside, avec diligence; celui qui exerce la miséricorde, en rayonnant de joie. Que votre charité soit sans feinte, détestant le mal, solidement attachés au bien; que l'amour fraternel vous lie d'affection entre vous, chacun regardant les autres comme plus méritants,  d'un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l'esprit, au service du Seigneur,  avec la joie de l'espérance, constants dans la tribulation, assidus à la prière,  prenant part aux besoins des saints, avides de donner l'hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent; bénissez, ne maudissez pas.

 

Alléluia en ton 5

Tes miséricordes, Seigneur, éternellement je les chanterai ! De génération en génération, ma bouche annoncera ta vérité ! 

V/ Car Tu as dit : « La miséricorde est un édifice éternel ». Dans les cieux est préparée ta vérité.

 

Lecture du Saint Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu, (chapitre IX, versets 1 à 8)

 

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi ! 

S'étant embarqué, il traversa et vint dans sa ville. Et voici qu'on lui apportait un paralytique étendu sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: "Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis." Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux: "Celui-là blasphème." Et Jésus, connaissant leurs sentiments, dit: "Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos coeurs? Quel est donc le plus facile, de dire: Tes péchés sont remis, ou de dire: Lève-toi et marche? Eh bien! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi." Et se levant, il s'en alla chez lui. A cette vue, les foules furent saisies de crainte et glorifièrent Dieu d'avoir donné un tel pouvoir aux hommes. 

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !

 

Homélie selon une méditation d'un moine de l'Église d'Occident

« Aujourd'hui encore le Christ nous montre que dans les actes humains Il opère les mystères divins et que dans les choses visibles Il mène à bien les œuvres invisibles. 

En effet, l'Évangile de ce dimanche nous dit qu'II monta dans une barque, traversa le lac pour arriver dans la ville; et pourtant n'est-ce pas Lui qui sous les pieds de Pierre égalisa les flots, offrant à celui-ci un ferme appui à des pieds humains ! Comment se fait-il qu'II ait recours à une barque, Lui qui aurait pu passer outre le côté matériel de l'eau ! 

Il n'y a pourtant rien d’étonnant à cela. 

Le Christ est venu prendre sur lui nos infirmités en nous conférant Sa propre force, Il s'est fait homme pour venir chercher l'humain et donner le divin, supporter les faiblesses et apporter la guérison, supporter les injures pour nous restaurer dans notre dignité. 

Un médecin qui ne saurait pas porter lui-même d'infirmité ne saurait guérir ses malades, et qui ne se fait pas infirme avec les infirmes ne saurait témoigner de la compassion envers ceux qui souffrent. 

Une fois donc la traversée du lac effectuée et arrivé dans la ville on vient présenter au Christ un homme atteint de paralysie et couché sur un grabat. 

Remarquons une chose intéressante : le malade ne demande rien au Christ et pourtant il s'en trouve guéri du fait de la foi et de la demande de ceux qui l'accompagnaient, de ceux qui le portaient. 

Comment ne pas voir là un magnifique exemple de la réalité de l'Église; de la communion en Église ? 

Oui, combien ne sommes-nous pas nous aussi par moments « paralysés »» par nos doutes, notre souffrance, notre manque de foi ! « Paralysés» signifie que nous nous trouvons désemparés, incapables d'agir par nous-même si ce n'était sans compter sur le fait qu'en Église nous sommes portés par nos frères et sœurs; nous nous portons les uns les autres. Et comme nous venons de le voir, la démarche de quelques-uns peut guérir un homme, la prière peut sauver un être humain. 

Là encore c'est la foi de ces quelques-uns qui a « déclenché »» pourrait-on dire le miracle de la guérison, et pourtant la foi du paralytique n'est ni exclue ni mentionnée.

« Tes péchés te sont remis» lui dit Jésus car si le pardon, la réconciliation avec Dieu sont le but, Il ne peut nous pardonner et nous réconcilier avec Lui que si il n'y a plus aucune trace de mal en nous, ce qui serait incompatible avec la Vérité et la Bonté divines. Le pardon de Dieu impliquant par là l'effective rémission des péchés. 

Le mot « rémission » est riche d'un sens propre qui fait doublement image : d'une part celle d'une « remise de dette » qui permet la libération et d'autre part celle d'une « remise en état » c'est-à-dire le rétablissement, la restauration, et par la suite la réconciliation et la ré-intégration avec Dieu, en fin de compte une véritable re-création. 

« Qui peut remettre les péchés sinon Dieu seul ? » se demandent les scribes... « Si Jésus prétend le faire c'est qu'II se prétend Dieu » se disent-ils en eux-mêmes. Mais ce qui fausse leur raisonnement c'est leur « mauvais cœur » en ajoutant « Il blasphème ! ». Et c'est ce que commence par leur reprocher le Christ : « Pourquoi ce cœur malveillant ? ». 

Et pourtant Jésus ne nie rien : Dieu Seul peut en effet remettre les péchés, parce que d'une part c'est contre lui que vont nos péchés et parce que d'autre part Il est le Seul à pouvoir re-créer dans son intégrité l'être souillé par le mal. 

Ainsi que le dit le Prophète Ézéchiel dont c'est aujourd'hui la fête : « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés; de toutes vos souillures je vous purifierai ; je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau, j'ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair Il. Ez, XXXVI-25. 

Et le Christ prétend bien remettre les péchés puisque lui, Jésus, est Dieu. Remarquons qu'ici contrairement à Son habitude de tout référer au Père, Il ne le nomme pas, c'est lui le Christ qui juge la rémission comme acquise. 

Qu'en tirer comme conclusion? 

Et bien qu'en Église, avec le Christ tout est possible, qu'aucun mal ne saurait persister sans être guéri. C'est du Christ que nous pouvons recevoir la force qui assure la victoire. Avec lui il n'y a plus d'échecs, le secret du succès c'est la vie en lui, dans et par l'Église. 

Demeurons en lui, le Maître et le Dispensateur de toute vie et notre récompense sera certaine. Nous verrons alors des victoires sur nous-mêmes remportées, des  malades guéris, des démons chassés. Parfois il nous faudra vivre (comme au Golgotha) l'acceptation victorieuse d'un sacrifice total ou celle d'un silence que l'on oppose aux moqueries et mauvais traitements ou encore et heureusement la participation glorieuse à Sa Résurrection. 

« Le Christ notre Pâque a été immolé » nous dit Saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens; n'ayons pas peur de nous décharger sur lui -le Christ Ressuscité- de nos péchés, de nos défaites et de nos manquements. Son sacrifice a tout expié. Ne nous attardons pas sur notre passé, ce serait priver le sacrifice du Christ de son efficacité, mais soyons conscient au plus profond de nous-mêmes qu'en Lui nous avons TOUT: un pardon complet, une communion complète, une complète guérison. 

Notre cri parvient toujours jusqu'à Lui, aucun de nos soupirs d'espérance, de nos cris de détresse ne Lui échappe. Ses paroles sont vie pour nous et si nous savons ouvrir notre cœur, si nous savons nous taire pour écouter Celui qui a tant à nous dire, nous trouverons la Vie, la joie, la force et la guérison. 

Amen ! »


dimanche 20 juin 2010

Dimanche 20 juin 2010: 4ième dimanche après la Pentecôte

Tropaire de la Résurrection, ton. 3

 

Que les cieux se réjouissent !+ Que la terre exulte d’allégresse !+ Car le Seigneur a fait merveille par la force de son bras, terrassant la mort par sa propre mort et devenant d’entre les morts le Premier-né ! Du sein de l’Enfer, Il nous a tous sauvés, accordant au monde la grâce du salut.

 

 

 

Tropaire de Saint Jean Chrysostome 

De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes. 

Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique (ton 6) 

Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici. 

Tropaire de la Mère de Dieu 

Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles. 

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit… 

Kondakion de la Résurrection, ton. 3 

Du tombeau Tu es ressuscité en ce jour,+ ô Dieu de miséricorde, nous arrachant aux portes de la mort ; en ce jour Adam tressaille d’allégresse et Ève danse de joie, et tous ensemble les patriarches et les prophètes chantent inlassablement la force et la puissance de ta divinité.  

Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome (ton 1) : 

La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.  

Kondakion : le Signe de la Théotokos 

Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens. 

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.  

Prokimenon en ton 3 

Chantez pour notre Dieu, chantez !/ chantez pour notre roi, chantez !// 

V/ : Tous les peuples, battez des mains ! Acclamez Dieu en éclats de joie ! 

-          Lecture de l’Épitre de l’Apôtre saint-Paul aux Romains (6, 18-23) 

Frères, une fois affranchis du péché, vous êtes entrés au service du bien. Et (j’emploie pour vous une comparaison humaine, adaptée à la faiblesse de la chair) de même qu’on a jadis livré ses membres au service de l’impureté et de la licence pour faire le mal, il faut maintenant les mettre au service du bien pour être sanctifiés. Lorsque vous étiez esclaves du péché, vous n’étiez pas au service du bien. Quel fruit, cependant, recueilliez-vous alors d’actions dont aujourd’hui vous rougissez ? Car leur aboutissement, c’est la mort. Mais à présent qu’affranchis du péché vous êtes entrés au service de Dieu, vous recueillez un fruit qui vous mène à la sainteté et, pour finir, à l’éternelle vie. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. 

 

Alléluia en ton 3 

En toi, Seigneur, j’espère : que je ne sois jamais déçu ! 

- Sois pour moi le Dieu qui me protège, la forteresse où je trouve le Salut ! 

 

Evangile : Mathieu 8, 5-13  (Bible de Jérusalem)

 

Lecture du Saint Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu

 

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi ! 

En ce temps-là, comme Jésus entrait dans Capharnaüm, un centurion vint à sa rencontre, l’appela à l’aide et lui dit : « Seigneur, mon domestique est couché à la maison ; il est paralysé et souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Moi, Je vais aller le soigner. » Mais le centurion répondit : « Seigneur, je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit. Mais parle seulement d’une parole et mon domestique sera guéri. Je suis moi-même un être humain soumis à un pouvoir, et j’ai des soldats sous moi. Je dis à celui-ci : « Va ! » et il va ; à l’autre : « Viens ! » et il vient ; et à mon esclave : « Fais ceci ! » et il le fait. » Quand Jésus l’entendit, Il fut dans l’admiration et Il dit à ceux qui le suivaient : « Amen ! Je vous le dis : chez personne en Israël Je n’ai trouvé une telle foi. Je vous le dis : beaucoup viendront du levant et du couchant et prendront place à table avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des cieux. Mais les fils du Royaume seront jetés dans l’obscurité extérieure : il y aura là des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : « Va ! Qu’il t’advienne selon ta foi ! » Et à cette heure-là, le domestique fut guéri. 

Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi ! 

L'homélie de ce dimanche est inspirée d'un moine de l'Église d'occident.

 

Que retenir de ce passage d’Évangile que nous connaissons tous ?

Que tout acte de foi opère des miracles et peut changer notre vie. La foi du centurion est basée sur une authentique humilité : « Seigneur je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». 

Si le centurion s’est adressé ainsi au Seigneur c’est qu’il croyait en Sa parole salvatrice et vivifiante ; il désirait et cherchait cette parole comme un principe de force et de salut. 

C’est ce que Dieu attend de chacun de nous : un don confiant de tout notre être à la parole qui sauve et fait vivre. 

Notre foi implique une soumission totale de notre volonté propre à ce que le Christ nous demande ; ce n’est certes pas facile tous les jours, mais c’est un gage de sécurité et de certitude dans le chemin spirituel que nous empruntons au quotidien en vue du salut. 

La foi est un don à demander chaque jour dans notre prière. C’est même le grand don que le Seigneur nous réserve, celui qui nous permettra d’accomplir des œuvres puissantes. 

Il nous faut certes y travailler, et pour ce faire il nous faut prier.

Mais n’oublions pas que c’est la foi qui conditionne l’exaucement de nos prières ; et nos œuvres elles-mêmes en dépendent. 

Si donc le Seigneur nous donne la foi en réponse à la prière que nous lui adressons, c’est parceque nous en avons besoin pour surmonter toute espèce de conditions adverses ou de tentations qui nous mènent parfois la vie dure…« Nous croyons Seigneur ! Viens en aide à notre peu de foi ! » telle est la prière que nous devons Lui adresser. 

Ce cri du cœur exprime le grand besoin de l’homme ; il révèle l’insatisfaction de l’âme qui n’aspire qu’à progresser et à rencontrer son Seigneur. 

Quand l’âme prend conscience de ce que le Seigneur représente pour elle ; quand elle devient sûre qu’Il peut la secourir ; elle met toujours davantage sa confiance en Lui ; alors que dans un même temps elle mesure mieux aussi les limites de sa foi. 

Dans son épître Saint Jacques nous dit que la foi sans les œuvres est morte, et quoi de plus vrai : car c’est par les œuvres que nous entretenons et nourrissons la foi qui nous unit à Dieu ; c’est en effet dans la mesure où nous cherchons à faire les œuvres que nous sommes amenés à reconnaître notre impuissance propre. 

En prenant conscience de cette impuissance, notre foi augmentera alors ; pour autant que nous nous tournions vers le Seigneur en lui demandant d’apprendre à Le connaître toujours davantage. 

Et cette foi est tout ce que Dieu nous demande pour devenir opérant en nous.

Sans relâche demandons une foi toujours plus grande et soyons assuré du secours immédiat et puissant du Seigneur. Ne nous sommes-nous seulement jamais rendu compte de ce que doit signifier cette certitude intime que Dieu ne saurait jamais nous faire défaut ?! 

Soyons assurés que la foi qui grandit sans voir encore est la barque qui nous mènera à bon port sur les eaux parfois incertaines de l’existence. 

« Il vous sera fait selon votre foi » ; voilà ce que promet le Seigneur à tous ceux qui implorent une guérison. Puisque la foi est à ce point nécessaire aux miracles, à la guérison et au salut il nous est aisé de comprendre pourquoi le Christ demande à ceux qui veulent entrer dans le Royaume de devenir semblables à de petits enfants ; eux qui sont tout naturellement portés à croire et à faire confiance… 

La foi est aussi synonyme d’obéissance ; toutes deux transportent des montagnes – bien souvent celles du mal et celles de nos difficultés au quotidien… Tâchons donc de faire marcher ces deux vertus main dans la main ; notre vie n’en sera alors que transfigurée ! 

Souvenons-nous comment Abraham alors qu’il n’avait pas encore de fils crut à la promesse que tous les peuples de la terre seraient bénis en sa postérité ! Souvenons-nous aussi comment Moïse fit traverser le désert aux enfants d’Israël sûr qu’il était de les conduire ainsi jusqu’à la Terre Promise !Il y a toujours eu à travers les âges et dans l’histoire de l’Eglise, des hommes et des femmes qui surent obéir et croire sans voir et dont la foi fût récompensée ; ainsi en sera-t-il de nous. 

Soyons certains que le Seigneur est notre guide et qu’en Lui et par Lui nous serons toujours fortifiés et secourus. Apprenons seulement à ne compter que sur Lui seul. 

N’ayons crainte ; son désir de nous aider dépasse toujours celui que nous avons de Lui apporter nos requêtes. D’une certaine manière la détresse de l’homme est la grande chance de Dieu puisque Son Amour est secours et salut ! La détresse de l’homme est justement pour le Seigneur l’occasion par excellence de stimuler sa foi pour qu’elle s’exprime. N’attendons pas le prochain malheur qui peut arriver ; non ; au contraire soyons à l’affût –avec une foi joyeuse d’enfant – de la prochaine grâce que Dieu nous réserve; laissons-nous faire ; laissons-nous modeler par Celui qui nous a dit qu’Il est la Voie, la Vie et l’Amour ! 

Amen.