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St-Jean-Chrysostome

St-Jean-Chrysostome
Patriarche de Constantinople et père de l'Église

dimanche 11 juillet 2010

Dimanche 11 juillet 2010

7e après la Pentecôte


Tropaire de la Résurrection en ton 6 :


Devant ton sépulcre, les puissances des cieux autant que les soldats, / furent frappées d’effroi.// Marie-Madeleine se tenait près du tombeau/ et cherchait ton corps immaculé.// Mais Tu brisas l’enfer sans te laisser vaincre par lui ; + Tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie:/ Ressuscité d’entre les morts, Seigneur, gloire à toi !


Tropaire de Saint Jean Chrysostome :


De tes lèvres comme un flambeau la grâce a jailli, ô Jean à la bouche d’or, et ton enseignement a illuminé l’univers ; tu as découvert au monde les trésors de la pauvreté et les grandeurs de l’humilité, soutiens-nous par tes paroles, ô Jean Chrysostome, notre père, et prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.


Tropaire aux Saints glorifiés en Amérique, ton. 6 :


Louons les Saints, glorifiés en Amérique, Germain, Innocent, Pierre et Juvénal, comme signe de la miséricorde de Dieu. Par leurs saintes prières, préserves ton Église implanté ici.


Tropaire de la Mère de Dieu :


Avocate intrépide des chrétiens, médiatrice inébranlable auprès du Créateur, ne repousse pas l’intercession des lèvres pécheresses, mais préviens-nous dans ta bonté en te hâtant de secourir les fidèles qui te chantent : intercède pour nous, empresse-toi de supplier, car toujours, ô Mère de Dieu, tu veilles sur tes fidèles.


Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit…


Kondakion de la Résurrection en ton 6 :


De sa main vivifiante, le Seigneur Source-de-vie, le Christ notre Dieu,+ a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’enfer,/ accordant la résurrection à tout le genre humain.// Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l’univers !


Kondakion de la Résurrection, ton. 5 :


Des enfers où Tu descendis, ô mon Sauveur, + Tu as brisé les portes, ô Souverain, / pour ressusciter les morts, ô Créateur !// Tu brisas l’aiguillon de la mort,+ Adam fut délivré de la malédiction,/ et nous, Seigneur, nous te crions : Sauve-nous, dans ton amour pour les hommes !


Kondakion de Saint-Jean-Chrysostome, ton. 1 :


La sainte Église se réjouit en esprit du transfert de tes reliques, saint Jean ; les conservant comme un trésor de grand prix, sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, par tes prières, la grâce des guérisons, bienheureux Chrysostome.


Kondakion du Signe de la Théotokos :


Nous, ton peuple, célébrons ô Mère de Dieu, le signe de ta précieuse Icône, par laquelle ta cité remporte la victoire sur tout ennemi, c’est pourquoi nous te chantons fidèlement : Réjouis-toi, ô Vierge, joie des chrétiens.


Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.


Prokimenon du dimanche en ton 6 :


Seigneur, sauve ton peuple, / et bénis ton héritage !//


Vers toi, Seigneur, je crie ; mon Dieu, ne garde pas le silence envers moi !



Lecture de l’Épître de Saint Paul aux Romains, (chapitre XV, versets 1-7)


Alléluia du dimanche en ton 6 :


Celui qui demeure sous le secours du Très Haut repose sous la protection du Dieu du ciel.


- Il dit au Seigneur : « Tu es mon soutien et mon refuge : mon Dieu, en qui je mets mon espérance ! »



Lecture du Saint Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu,

(chapitre IX, versets 27 à 35)


Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !


En ce temps-là, Jésus était en chemin ; deux aveugles se mirent à le suivre en criant : « Fais-nous miséricorde, Fils de David ! » Jésus arrivé à la maison, les aveugles vinrent à sa rencontre ; Il leur dit : « Avez-vous foi que Je puisse faire cela ? » Ils lui disent : « Oui, Seigneur ! » Alors Il leur toucha les yeux en disant : « Qu’il vous advienne selon votre foi ! » Et leurs yeux s’ouvrirent. Alors Jésus les avertit : « Veillez à ce que personne ne le sache! » Mais à peine sortis, ils en répandirent la nouvelle dans toute cette terre. Tandis que Jésus et ses disciples sortaient (du village), on lui présenta un muet possédé: une fois le démon expulsé, le muet se mit à parler ; et les foules étaient émerveillées et disaient : « Jamais il n’y a eu pareille manifestation en Israël ! » Mais les Pharisiens disaient : « C’est par le prince des démons qu’il expulse les démons ! » Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’évangile du Royaume et soignant dans le peuple toute maladie et de toute infirmité.


Gloire à toi, Seigneur, Gloire à toi !



Homélie selon une méditation d'un moine de l'Église d'Occident:


« Chers frères et sœurs !


Que retenir de l’évangile de ce dimanche ?


D’abord une formidable catéchèse de prière pour nous guider dans notre vie spirituelle ; et dans un deuxième temps la prise de conscience qu’en Christ il n’y a pas de cécité et de mutisme spirituels qui ne soient guéris ; dès lors que nous Le reconnaissons comme Seigneur, Pasteur et Maître de notre vie.


Les deux aveugles dont il est question aujourd’hui ne s’y sont pas trompés ; ils sont allés à la suite de Jésus en lui présentant leur état de misère par ce cri « Seigneur Fils de David aie pitié de nous ! ». Et Jésus les toucha, leur toucha les yeux plus exactement ; voulant nous faire comprendre par là que quelles que soient nos souffrances il n’en n’est pas une qui ne trouve pas sa guérison en Lui pour autant que nous nous tournions vers Lui.


La formulation de la prière des aveugles « aie pitié de nous ! » doit être cependant bien comprise ; car nous l’utilisons tellement dans nos offices liturgiques et notre prière personnelle –peut-être de façon un peu routinière -, que nous risquons d’en perdre le sens profond et de passer à côté de sa signification essentielle.


« Aie pitié de nous » sous-entend ce que les termes grec « eleison i mas » et slavon « pomilouï nas » semblent mieux exprimer ; à savoir la miséricorde, la compassion dont le Seigneur use généreusement envers nous. En effet Dieu dans Sa grandeur n’est pas quelqu’un qui regarde de haut sa créature et consent à la prendre en pitié ; non ! Dieu fait preuve à notre endroit d’un amour humble ; d’un amour sans limite ; d’un amour gratuit et sans retenue qui respecte notre liberté puisque c’est libres qu’Il nous a créés et libres qu’Il nous veut.


Si les aveugles ont crié vers Jésus c’est qu’ils avaient foi en Lui ; nous rappelant ainsi que c’est la foi qui nous fait devenir disciples du Christ comme nous il est dit dans l’épître aux Hébreux : « Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent ».


Après les aveugles c’est au tour d’un muet d’être guéri ; à ceci près que l’évangile nous dit qu’il était sous l’emprise d’un démon ; qui le privait donc de la parole ; et que sa guérison n’est intervenue qu’une fois le démon chassé.


De là, il n’y a qu’un pas à faire pour comparer ce qu’a vécu le muet avec une expérience que nous avons tous plus ou moins faite : d’être nous aussi sous une certaine emprise nous condamnant à un mutisme spirituel, nous empêchant quant à lui de nous adresser à Dieu ; toute prière devenant impossible.


Et qu’est-ce qui nous sauve dans des cas pareils ? Bien sûr c’est le Christ, mais Il nous sauve et nous guérit par ce que nous sommes portés et présentés à Lui par l’Église, par la foi de notre communauté ecclésiale ; comme l’a été l’aveugle par son entourage.


N’ayons donc crainte quand il nous arrivera de ne plus pouvoir nous adresser à Dieu comme le muet ; ou bien comme les aveugles si nous sommes victimes de cécité ; mais de cécité spirituelle, au point que nous ne sachions plus voir où est Dieu ; que nous ne sachions plus discerner ce qu’Il veut de nous, de nos vies ; ce qu’Il veut de nous dans notre vie.


Soit nous aurons la force de crier « Seigneur fais-nous miséricorde ! » ; soit nous aurons l’humilité de reconnaître et d’accepter notre faiblesse passagère en sachant faire confiance à l’Église qui nous portera, nous consolera, nous présentera à Dieu pour que par notre complète guérison soit manifestée Sa gloire, et pour que, déjà, le Royaume de Dieu soit annoncé.


Car quand bien même nous ne le conscientisons pas, nous ne sommes cependant pas sans Pasteur… Le Christ voyait-Il et s’adressait-il simplement aux foules qui l’entouraient ? Certes non, Il s’adressait à ceux qui croiraient en Lui ; aux foules de toutes les nations et de tous les temps et Il compatissait et compatira à toutes.


Crions vers Lui ! Invoquons Le et par la foi en Son Saint Nom la force et la santé spirituelles nous seront rendues ! (Act III, 16)


Amen ! »







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